"Corées, Enfin la paix ?"
Un regard sur les femmes de réconfort
Cette revue du Monde diplomatique, coordonnée par Martine Bulard, retrace toute l'histoire des
deux Corées de l'avant-guerre à nos jours. On y trouve différents articles s'intéressants à plusieurs
thématiques en lien avec ces deux pays.
L'extrait que je souhaite mettre en avant ici, est un article portant sur les « femmes de réconfort ».
C'est un sujet qui demeure encore beaucoup trop enfoui et qui mérite grandement d'être évoqué.
Un massacre japonais
Durant les années 1930-1940 se sont déroulées les invasions japonaises. À travers la Chine, la Corée, le Vietnam, l'Inde, et même à l'intérieur de terres plus occidentales, s'est engouffrée l'armée impériale japonaise. Durant cette période, de nombreuses femmes à travers tous ces pays ont été victimes d'un système d'esclavage sexuel. Souvent mineures, elles se sont faîtes piéger par de fausses offres d'emploi ou étaient directement enlevées à leur domicile. Elles furent, ensuite, mise à la disposition des soldats dans des maisons closes. Se comptant entre 200 000 et 400 000 selon les sources de l'époque, ces jeunes filles venaient principalement des deux Corées.
Et maintenant ?
Aujourd'hui, le Japon avec ses nombreux négationnistes, refuse encore de reconnaître pleinement ses actes et crimes de guerre. Un accord dit, « définitif et irréversible » a été signé entre Séoul et Tokyo le 28 décembre 2015. Dans ce-dernier, le Japon y présente ses « excuses sincères » et prévoit un versement de 1 milliard de yens en dédommagement.
À ce jour, les 46 survivantes de ce massacre sexuel rejettent toujours cet accord. En effet, elles revendiquent plus que des « excuses ». Leur opinion a déjà été plus d'une fois rejeté par le président Moon Jae-In, mais ces femmes continuent de tenir bon.
Tous les mercredis midi, à Séoul, des survivantes manifestent devant l'ambassade du Japon pour avoir gain de cause. Vous pourrez repenser plus d'une fois à votre vie et à sons sens maintenant que vous connaissez l'histoire de ces femmes. N'hésitez pas à leur adresser une pensée positive lors de vos futurs mercredis midi !