Une société sud-coréenne de moins en moins patriarcale et qui s'ouvre au monde
Comme vous avez déjà bien pu le voir, la Corée et sa culture sont des sujets qui me passionnent et qui me tiennent vraiment à cœur. C'est pour cela que je tiens vraiment à ce que cette société s'ouvre plus au monde qui l'entoure et que des droits et une équité soient rétablis entre ses habitants.
Un passé plutôt radical
Tout d'abord, pour comprendre comment la Corée en est arrivée là, il nous faut remonter dans le temps : à l'époque Joseon (1392-1897), lorsque Sejong le Gran inventa l'alphabet coréen tel qu'on le connait encore actuellement : le hangeul. Cet alphabet fut principalement destiné aux riches hommes, nécessaires au bon développement de la société. Les femmes et les classes plus pauvres en furent privé durant plusieurs années.
En cette période, la société était ainsi très divisée, sectorisée : on retrouvait tout simplement, riches d'un côté et pauvres de l'autre. Il n'y avait donc pas de places pour des étrangers, hormis en tant qu'esclaves.
Du côté de la religion, ce sont le chamanisme et les rituels bouddhistes qui prédominent en Corée. Culte des ancêtres et rites funéraires sont, d'ailleurs, effectués par l'aîné de la famille dans le respect le plus total d'une morale néo-confucéenne. Le christianisme, quant à lui, ne sera introduit qu'à la fin du XVIIIème siècle et ces cérémonies se pratiqueront dans le plus grand secret, hors de la vue de tous.
Une modernisation tardive..
Ce n'est qu'avec l'occupation japonaise de la fin du XIXème siècle, que la Corée connaîtra une phase brutale de modernisation. De nombreuses manières et pratiques occidentales feront leur apparition : un nouveau système éducatif, une refonte des codes vestimentaires, des idéologies capitalistes, ...
Aujourd'hui, on note encore cette forte influence de l'époque Joseon. Pour le montrer, on pourrait
tout aussi bien évoquer le milieu de la K-POP avec ses idols, que les kDramas qui mettent en scène
les costumes de l'époque Joseon.
Le modèle familial du patriarcat demeure toujours bien présent et le regard face aux étrangers ne
s'est pas vraiment arrangé : ils ne sont tolérés qu'en tant que touristes.
Bien que ses idées perdurent chez les plus vieilles générations, on observe chez la jeunesse coréenne
une volonté de liberté et d'égalité qui se revendique par des regroupements et des manifestations.
Enfin, dans certains kDramas, il arrive de plus en plus que l'on retrouve l'héroïne de la série se
rebellant et revendiquant ses opinions.
Du bon s'annoncerait donc pour le futur de la Corée du sud ? Il va nous falloir attendre un peu plus pour en être sûrs...